S’engager dans l’armée pour servir son pays, devoir changer de lieu d’habitation très fréquemment, partir en mission à l’étranger dans des lieux de conflit et de troubles, savoir préserver la sécurité de la population, porter fièrement l’ambition de son pays la France
Puis un jour, faire l’objet d’une vaccination et immédiatement après présenter une pathologie, le diagnostic tombe : une sclérose en plaques.
Être écarté de toute nouvelle vaccination au titre du principe de précaution car il existe des présomptions sérieuses de relation causale entre la vaccination et la pathologie soufferte.
Souffrir d’une mise en retraite à 46 ans pour une fin d’activité prévue à 59 ans, perdre ses capacités physiques, ses ambitions, son autonomie…
Demander à l’armée une pension en relation avec le préjudice souffert et se voir opposer un refus immédiat.
Devoir saisir la justice qui après une étude médico-légale parcellaire refuse de considérer le soldat, l’individu, sa pathologie et son nouveau statut (Jugement-TPM-ROUEN).
L’armée ne craint pas d’accabler ceux qui jadis l’ont servie, sans jamais les aider…
François JEGU,
Avocat Spécialiste du Droit de la Santé